1er septembre: une fête de l’amitié, du travail d’équipe et des souvenirs partagés

Nos sommets expriment la force de notre volonté et notre détermination, où chaque pierre, chaque fleur, chaque souffle de vent enseigne quelque chose de nouveau. Lorsqu’on partage le chemin avec le groupe, on devient une famille : tous avec des humeurs différentes, mais avec le même objectif, le même regard, le même rêve.

Après avoir reçu de grandes doses d’énergie dans le camion, nous avons atteint le lac Rapi. Personne ne se pressait. Dans la nature, le temps semble s’arrêter. D’abord, des conversations, des rires, des plaisanteries, puis le silence. L’air de la montagne calme toujours l’esprit, forçant à écouter ses propres pensées…

Nous avons commencé à marcher vers le lac Astghkan.

L’eau, lisse comme un miroir, et les montagnes, debout comme des géants, offraient un spectacle époustouflant.

Nous avons tous ressenti que c’était aussi une leçon, simplement d’une autre manière, dans un environnement libre, avec des pensées et des émotions libres. Notre auditoire était constitué des montagnes, notre enseignant était le chemin. C’est à ce moment qu’on comprend que tout peut être une source d’apprentissage : le vent, l’eau, le silence.

Le retour se passe toujours plus vite. Peut-être parce que descendre est plus facile, ou peut-être parce que l’esprit est déjà rempli de mille impressions… Tous étaient fatigués, certains même silencieux. Mais dans ce silence, il y avait quelque chose : un sentiment d’unité. Nous avions parcouru ce chemin ensemble, partagé l’eau, le pain, la force et l’esprit des montagnes.