«La patrie chérit son enfant instruit comme une mère.»

«La patrie chérit son enfant instruit comme une mère.»

Le 14 mai, dans le cadre des «Journées culturelles arméno-iraniennes», nous nous sommes réunis pour assister à une conférence exceptionnelle du maître des instruments à vent, Norayr Khartachyan, consacrée aux cultures musicales arménienne et iranienne.


Il a débuté son intervention par une citation pleine de sagesse de Jivani :

«La patrie chérit son enfant instruit comme une mère.»

Ces mots sont devenus un pont symbolique menant les auditeurs vers l’univers riche et profond des deux traditions musicales.


Le maître nous a offert un véritable voyage historique, allant de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Son exposé était aussi nuancé et complexe que la musique elle-même. Une des parties les plus captivantes fut sa réflexion sur l’impact de l’adoption du christianisme sur la musique arménienne. Il a montré comment la musique sacrée est devenue un témoignage vivant de cette époque charnière, s’inscrivant dans les rituels, l’architecture et la vie culturelle.


Enfin, Norayr Khartachyan a distingué la musique parmi tous les arts, la qualifiant de plus spirituelle, soulignant son pouvoir unique de toucher l’âme au-delà des mots et des formes.



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