Le pouvoir créatif de l’imagination
9/8/2024, 3:52:00 PM
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Կարինե Թևոսյան
Ashot Bleyan dans une interview avec Factor TV sur l’émission «Heure d’Erevan»:
“L’enfant n’est pas notre avenir, l’enfant est notre présent… Des centaines d’enfants sous un même toit créent un monde de rire et de joie. Un parent doit pouvoir changer d’école.”
«Nos écoles publiques héritent encore de la formalité et de la fausseté de l’époque soviétique. Cette inertie persiste, l’école du “par cœur” et de la mémorisation excessive est toujours vivante. C’est un gaspillage dangereux de ressources matérielles. Ce sera difficile, mais il faut lutter contre cela», exprime Ashot Bleyan, fondateur du complexe éducatif “Mkhitar Sebastatsi”.
Il souligne que le 1er septembre ne devrait pas seulement être un jour de connaissance, mais aussi un jour de découverte de la patrie. Selon Bleyan, à cette occasion, les parents doivent réaliser qu’ils sont les premiers éducateurs de leurs enfants avant même l’école. «Le parent doit savoir qu’il peut changer d’école. Si c’est le cas, l’école deviendra meilleure. L’enfant n’est pas notre avenir, il est notre présent».
Il parle de la nécessité de créer des conditions favorables pour les élèves à l’école, et note que l’école doit être un environnement coloré, pas limité à quatre murs. «Nous devons abandonner les cloches, les gardiens et les barreaux. Nous avons besoin d’une éducation qui crée un environnement. Ces clôtures, murs et barreaux nous séparent les uns des autres et de la nature».
Bleyan évoque également les nouvelles écoles en construction en Arménie, exprimant son avis qu’elles ne sont souvent pas nécessaires. «Nous avons de nombreux bâtiments dans la république qui peuvent être rénovés et utilisés. Il n’est pas nécessaire de construire de nouvelles écoles, utilisez cet argent pour augmenter le salaire des enseignants. Nous avons des centaines d’écoles avec seulement un ou deux élèves de première année, pour qui construisez-vous ces nouveaux bâtiments ? Dans ces conditions précaires en termes de sécurité, aux dépens de qui construisez-vous ?»
Il aborde également la question du manque d’enseignants et maintenant aussi de directeurs en Arménie. «Si nous manquons d’enseignants, pourquoi faites-vous obstacle à l’entrée dans les écoles de personnes instruites et compétentes qui n’ont pas de diplôme pédagogique ? Ouvrez les portes des écoles, invitez-les à entrer. Allez-vous amener des extraterrestres pour résoudre la question du manque d’enseignants ?»
L’interview complète est disponible en vidéo.